Mme Khelif a remporté l'or dans la catégorie des poids welters aux Jeux olympiques de Paris, ce qui a attiré l'attention de M. Trump. Il l'a félicitée en tant que "jeune femme qui est passée du statut d'homme à celui de boxeuse" dans un message publié sur les réseaux sociaux. Khelif n'a pas hésité à répondre.
"Le président des États-Unis a pris une décision liée aux politiques transgenres dans son pays. Je ne suis pas transgenre. Cela ne me concerne pas et ne m'intimide pas".
La championne de boxe a clairement indiqué que son identité de genre n'était pas à débattre. Elle a déclaré fermement :
"Je suis née fille, j'ai grandi fille et j'ai vécu toute ma vie comme telle. J'ai participé à de nombreux tournois, dont les Jeux olympiques et d'autres compétitions majeures, ainsi qu'à quatre championnats du monde."
La route de Khelif vers le succès n'a pas été facile. Elle a été victime de cyberintimidation qui l'a "profondément affectée mentalement", ce qui l'a amenée à intenter une action en justice au mois d'août. La boxeuse a mentionné que des personnalités telles qu'Elon Musk et Rowling étaient impliquées dans les attaques en ligne.
"Une fois que j'ai commencé à avoir du succès, les campagnes contre moi ont commencé".
La controverse ne s'est pas arrêtée aux médias sociaux. Khelif n'a pas pu participer aux championnats du monde après avoir échoué aux tests d'éligibilité fixés par l'Association internationale de boxe (IBA).
Malgré les difficultés, Khelif ne se laisse pas abattre. Elle a pour objectif de défendre son titre olympique aux Jeux de Los Angeles 2028.
"Je veux une deuxième médaille d'or, bien sûr. Aux États-Unis, à Los Angeles".
La détermination de Khelif est évidente, car elle continue à se battre sur le ring et en dehors, dans le but de faire taire ses détracteurs grâce à ses performances.