David Benavidez, étoile montante de la boxe, n'arrive pas à s'imposer dans sa quête d'un titre de champion. Le combattant invaincu avec un record de 30-0 se trouve dans une position frustrante, incapable d'obtenir des combats de championnat dans les divisions 168 livres et 175 livres.
Benavidez a gravi les échelons de la division des poids super-moyens, devenant challenger obligatoire de la WBC. Il a remporté des victoires impressionnantes sur des adversaires coriaces comme Caleb Plant et Demetrius Andrade. Mais un affrontement avec le champion Canelo Alvarez ne s'est pas concrétisé.
Sans se laisser décourager, Benavidez a jeté son dévolu sur la division des poids lourds légers. Il est rapidement devenu le challenger obligatoire de la WBC dans cette catégorie également. Mais une fois de plus, la chance n'était pas de son côté. Le champion Artur Beterbiev opte pour une revanche contre Dmitry Bivol.
La situation s'est encore compliquée lorsque Bivol s'est emparé du titre. On parle d'une trilogie potentielle avec Beterbiev, ce qui repousse Benavidez encore plus loin dans la liste des prétendants.
Benavidez pense que l'argent est à l'origine de ses problèmes. Il pointe du doigt Turki Al-Sheikh, un bailleur de fonds qui paie de grands noms comme Beterbiev, Bivol et Alvarez. Al-Sheikh ne serait pas intéressé par un affrontement entre Bivol et Benavidez.
Le combattant, connu sous le nom de "Monstre mexicain" et de "Drapeau rouge", ne s'est pas retenu lors d'une récente interview avec Mystic Zach. Il a accusé les organisations de boxe, en particulier la WBC, de privilégier les profits au détriment de l'équité.
"Les organisations ne retirent pas les ceintures de Canelo parce que le pourcentage d'argent qu'elles obtiennent de lui est énorme. Ces 3 % des 40 millions de dollars de Canelo représentent beaucoup d'argent".
Benavidez se considère comme étant dans une situation difficile. Il a confiance en ses capacités, mais estime que l'aspect commercial de la boxe joue en sa défaveur.
"J'ai l'impression que mon nom n'est pas mentionné parce que je suis le combattant le plus dangereux du monde, mais le moins bien payé. Je pense que tous ces boxeurs considèrent qu'il s'agit d'un business".
Cette situation met en lumière le monde complexe de la politique de la boxe. Les intérêts financiers jouent souvent un rôle important dans la recherche de matchs et de titres. Même les challengers obligatoires comme Benavidez ne sont pas assurés d'avoir leur chance pour la ceinture.
Pour l'instant, Benavidez continuera à s'entraîner et à espérer avoir sa chance. Mais dans un sport où l'argent parle, il devra trouver un moyen de se rendre trop précieux pour être ignoré.
