L'entraîneur ukrainien Dmitry Sosnovsky a fait part de ses réflexions sur le résultat du combat au cours duquel l'Ukrainien Denis Berinchik (19-1, 9 KOs) s'est incliné prématurément face à l'Américain Keyshawn Davis (13-0, 9 KOs) et a perdu le titre WBO des poids légers.
- Il faut voir les choses de manière réaliste. Tout d'abord, l'âge est une grande différence, pratiquement 11 ans. Deuxièmement, le niveau actuel. Il m'est difficile de dire comment ils se préparaient, car je n'étais pas au camp d'entraînement. Mais on a pu constater qu'il était physiquement inférieur, un peu en retard. L'âge a également joué un rôle, il fait une grande différence. En boxe, la vitesse, la force et l'endurance sont les éléments qui permettent aux boxeurs de gagner.
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L'anthropométrie aussi : l'adversaire a des bras plus longs, il avait l'air plus puissant. La seule chose que je veux noter et dont je suis satisfait, c'est que Denis mérite d'être reconnu pour sa foi et son service à notre sport. Dieu l'a aidé, il est devenu un champion. Il a travaillé dur pendant de nombreuses années. Et maintenant, ce qui est arrivé est arrivé. La boxe est la boxe, il y a toujours quelqu'un qui doit perdre.
Quepeut signifier cette défaite pour la carrière future de Denis, qui a déjà 36 ans ?
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- Denis a attendu son heure, il est devenu un champion. 36 ans est un âge assez solide pour la boxe. Ils ont consacré 10 à 15 ans à ce sport, se sont entraînés et ont travaillé dur. La décision lui appartient, il a une équipe, des promoteurs.
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Denis a parcouru un long chemin. Les combats ont également été difficiles à organiser. S'il était devenu champion du monde à 25 ans, comme ce Davis, son destin aurait peut-être été différent. Mais Denis a attendu et travaillé dur. Il m'est difficile de conseiller quoi que ce soit.
C'est un champion, accompli... Regardez, médaillé d'argent aux championnats du monde seniors, médaillé d'argent aux Jeux olympiques, champion du monde professionnel. Que voulez-vous de plus ? Bien sûr, nous aimerions qu'il soit champion partout, mais nous avons ce que nous avons.
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Que Dieu le bénisse. Dieu merci, il y a plus de gens comme Berinchik. Aux sceptiques qui disent du mal de lui, je réponds toujours : mettez les gants, sortez et devenez un champion du monde et un médaillé d'argent olympique. Il est plus facile de parler, mais il est plus difficile d'aller boxer. Il est venu, il a essayé, il voulait, mais il ne pouvait faire que ce qu'il pouvait faire aujourd'hui", a déclaré Sosnovsky.
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Rappelons que dans la nuit du 15 février, Berinchik a perdu contre Davis par KO au quatrième round.
